La laitière et le pot au lait jean de la fontaine
Les Fables s’inscrivent dans le courant littéraire du classicisme et du baroque. Jean de La Fontaine a écrit celles-ci au XVIIème siècle, en s’inspirant du poète Esope mais en dédicaçant son recueil au Dauphin ; le but est d’atteindre le pouvoir royal incarné par la monarchie absolue de Louis XIV.
Cette fable est intitulée, Perrette et Le Pot au Lait, et à partir de la narration d’une anecdote apparemment banale l’auteur va exposer de façon explicite, une morale.
Par quels procédés l’auteur cherche-t-il à convaincre ?
En premier lieu nous étudierions la narration en tant que telle pour nous intéresser dans un second temps à la portée didactique du texte.
I. Une narration en deux temps
1) L’histoire
Le personnage : description d’un personnage populaire, fille du peuple
Exposition d’une condition sociale pauvre : châteaux en Espagne
Allusion hyperbolique à des souhaits irréalisable :
« Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l'argent,
Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée ; »
Naïveté : l’opposition rêve/ réalité (veau, vache, cochon, couvée)
2) Les procédés utilisés, alternance du récit et du discours direct
Le temps des verbes : de l’imparfait de narration, au présent de narration. Pour finir par le passé-simple, ce qui montre que l’auteur a clos complètement l’histoire.
Utilisation du discours : le peuple est capable de réflexion (menace à Louis XIV)
Utilisation des figures de styles : détour habile de l’auteur, illustré par les allitérations en V et S, qui annoncent
II. Une morale explicite
1) Une évocation directe
Critique de l’auteur, du rêve qui empêche d’être conscient de la réalité (baroque)
Procédés de généralisation : du peuple au roi raisonnement déductif
Dénonciation de l’illusion, celui qui est donné au chef
2) Des moyens détournés
Questions rhétoriques. Argument d’autorités :
« Quel esprit ne bat la