La leçon - eugène ionesco
Eugène Ionesco est un auteur dramaturge, né en 1909 à Slatina (Roumanie) et mort en 1994 à Paris. Le passage de La leçon d’Eugène Ionesco, se situe au milieu de la pièce. La leçon a été écrite en 1951.
En quoi ce texte est-il inquiétant ? Ou le comique mène t-il ? En première partie, nous parlerons du personnage du professeur qui est ridicule. Et enfin, en deuxième partie, nous parlerons du personnage du professeur qui est inquiétant.
Le texte La Leçon d’Eugène Ionesco comporte plusieurs aspects qui montrent que le professeur est ridicule.
Dans un premier temps, le comique de geste est très présent. Le professeur mime ses propres gestes qu’il cite lui-même : « lever très haut le cou et le menton, de vous élever sur la pointe des pieds, tenez, ainsi, vous voyez… » (Ligne 11 à 12). Lors de cette réplique, le professeur parle fort et illustre le mouvement que les sons doivent prendre lorsqu’une personne parle : « Les sons, Mademoiselle, doivent être saisis au vol par les ailes pour qu’ils ne tombent pas dans les oreilles des sourds. ».
Dans un deuxième temps, le lecteur peut apercevoir le comique de mot. Le professeur utilise des jeux de mots et des clichés : « tomber dans les oreilles des sourds » (Ligne 10), mais aussi beaucoup d’assonances « Trafalgar » (ligne 16) et d’allitérations « papi, papa » (ligne 16), « papillon » (ligne 16) qui rend une fois de plus le professeur ridicule car les mots n’ont pas de sens entre eux. En parlant, il se met dans une position plutôt anormale, celle de l’élève. Ceci est prouvé par ses répliques, le lecteur a plus l’impression qu’il récite une poésie. C’est un effet catalogue.
Dans un troisième temps, le lecteur entend le professeur réciter de belles et longues phrases bien formées. C’est un beau discours, mais il est vide de sens. Les phrases n’ont pas de sens lorsqu’il parle : « Comme ceci, les sons remplis d’un air chaud plus léger que l’air environnant voltigeront,