La liberté
Introduction 1
I. La liberté extérieure 2
A. La liberté comme absence d’entraves (Hobbes) 2
B. La liberté et la loi 3
C. Travail et liberté 6
II. La liberté intérieure 8
A. L’origine du concept de liberté intérieure 8
B. La liberté de vouloir 9
C. La liberté de penser 11
D. L’aliénation 12
III. Liberté et déterminisme 15
A. L’affirmation du libre arbitre 16
B. Le libre arbitre est une illusion 17
C. Liberté et déterminisme ne s’opposent pas 19
IV. Liberté et morale 21
A. Tu dois donc tu peux (Kant) 21
B. L’homme est condamné à être libre (Sartre) 21
C. La liberté : un mythe nécessaire ? 22
Conclusion 22
Annexe 23
Quelques idées supplémentaires 23
Quelques illustrations 26
Sujets de dissertation 27
Introduction
La liberté… Quel joli mot ! La liberté est un idéal. En fait, nous désirons la liberté avant même de savoir ce qu’elle signifie.
LIBERTÉ : c’est un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens ; qui chantent plus qu’ils ne parlent ; qui demandent plus qu’ils ne répondent ; de ces mots qui ont fait tous les métiers, et desquels la mémoire est barbouillée de Théologie, de Métaphysique, de Morale et de Politique ; mots très bons pour la controverse, la dialectique, l’éloquence ; aussi propres aux analyses illusoires et aux subtilités infinies qu’aux fins de phrases qui déchaînent le tonnerre.
Paul Valéry, Regards sur le monde actuel, « Fluctuations sur la liberté » (1938)
Méfiance, donc. Avec les mots de ce genre, le « terrorisme conceptuel » risque d’être fréquent. Si un penseur défend une conception de la liberté, bien souvent il ne fait pas œuvre de scientifique ni d’analyste, et ne s’en tient pas à une recherche purement conceptuelle. Au contraire, défendre une conception de la liberté constitue souvent un moyen de défendre un certain idéal. Nommer cet idéal « liberté » signifie simplement : je désire cet idéal, et tout le monde devrait le désirer, car tout le monde veut être libre…
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