la littérature est-elle toujours synonyme d'engagement ?
Au cour de l’hisoire, les objectifs de la littérature ont beaucoup changés, les auteurs engagés s’en servaient pour dénoncer les problèmes de societé, la bourgeoisie, les conditions des femmes,… Les romanciers eux, racontaient avec passion les aventures glorieuses des chevaliers puis ensuite celles de Harry Potter le sorcier. La littérature est donc utilisée par certains écrivains, de toutes époques confondues, comme un outil. Elle leur permet par exemple de dénoncer des inégalités et de défendre des causes par le biais de l'argumentation. « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance. N’importe : je fais, je ferais des livres ; il en faut cela sert tout de même », écrit Jean-Paul Sartre, auteur du 20ème siècle appartenant au mouvement de l’existentialisme. Il met ainsi en évidence l’idée de combat qui se dégage de la littérature. On se demande alors si la littérature est nécessairement synonyme d’engagement. Dans une première partie, nous étudierons comment la littérature permet de dénoncer puis nous verrons que le rôle de la littérature ne doit pas se limiter à cette seule fonction.
Tout au long de l’hisoire de l’humanité, la littérature était souvent et l’est encore, un moyen de prendre position, de denoncer,…. Le naturalisme et le réalisme sont les registres littéraires les plus utilisés pour cet usage de la littérature. Certains auteur tel que Emile Zola dépeignent les injustices de la société, les problemes sociaux et politiques. Dans son œuvre Les Rougon-Macquart , Zola étudie l'influence du milieu sur l'homme et les tares héréditaires d'une famille, originaire de Plassans, sur cinq générations. Son but est de montrer les « misérables tels que notre société les fait, et soulever une telle pitié, un tel cri de justice, que la France cesse enfin de se laisser dévorer par l’ambition d’une poignée de politiciens, pour s’occuper de la santé et de la richesse de ses enfants. » (Lettre au Figaro