La littérature engagée
Écrire pour :
•écrire → théorie de l’art pour l’art : le Parnasse (mvmt poétique qui exalte la forme au nom du culte du beau) •briser l’isolement et le silence
•défendre une cause, une personne, un idéal
•dénoncer une injustice
•rétablir la vérité
•être le porte-parole du peuple.
•transmettre / présenter une culture, des idées, des valeurs
•guider
•aider à une prise de conscience pour faire bouger les mentalités, bouleverser les visions et les préjugés
•agir sur les esprits
•témoigner sur la vie de la société, une époque, un passé, un fait → l’écrivain serait alors comme la conscience d’une époque
•Rectifier l’âme des hommes : la catharsis avec Aristote / le « castigat ridendo mores »
•échapper à la réalité : le nouveau Roman (évacuer le réel en proposant des œuvres réflexives)
•divertir, s’évader, faire rêver, plonger le lecteur dans le monde de l’imaginaire
SARTRE s’est engagé politiquement au parti communiste, ses écrits servent donc ses idées.
•La responsabilité de l’écrivain : « Si l'écrivain fait de la littérature, c'est-à-dire s'il écrit, c'est parce qu'il assume la fonction de perpétuer, dans un monde où la liberté est toujours menacée, l'affirmation de la liberté et l'appel de la liberté. Un écrivain qui ne se place pas sur ce terrain est coupable ; non seulement il est coupable, mais il cesse bientôt d'être écrivain »
• Situations II : la notion de « littérature engagée » y est théorisée. Pour lui, « l’écrivain est en situation dans son époque » et a donc pour fonction de dévoiler le monde et de responsabiliser l’homme (« la fonction de l’écrivain est de faire en sorte que nul ne puisse ignorer le monde et que nul ne puisse s’en dire innocent ») + les mots sont « des pistolets chargés » et le silence constitue une forme d’engagement : « se taire, ce n’est pas être muet, c’est refuser de parler, donc parler encore » → toute écriture est nécessairement une forme d’action, même malgré elle