La loi est-elle un obstacle a notre liberté ?
Introduction
La liberté est I'essence de I'homme : parmi les droits de I'homme énoncés par Ia Déclaration de 1789, Ia Liberté est la plus importante. C'est un droit fondamental. Comment, alors, Ia Iois, règle obligatoire prescrite par une autorité souveraine, peut-elle s’adapter avec Ia liberté dont Ia définition se résume principalement à l’absence de contraintes ?
I. La liberté sans aucune Iois ?
Faire tout ce que I'on veut, assouvir tous ses désirs, n‘est pas être libre mais être soumis à ses passions. La liberté n‘est pas l’assouvissement de tous les désirs ni Ie rejet de toute autorité. Si on en reste a Ia définition la plus commune, cela signifierait aussi que Ia seule situation dans Iaquelle I'homme trouve sa liberté est Ia solitude. Même dans cet état de solitude, qui ne peut être que I'état de nature, I'homme est soumis aux Iois de Ia nature. II leur obéit par nécessité. Sa liberté naturelle est alors constamment en danger, menacer par Ia réalité extérieure. La question est ici d‘ordre politique, au sens large. La liberté est un droit de I‘homme, c‘est même un don de Ia nature, tout comme Ia vie. La liberté n‘est pas un droit du citoyen mais de I'homme. La différence est essentielle, alors que les sociétés grecque et romaine voyaient dans Ia liberté un droit du citoyen : être libre Signifiait ne pas être esclave, ne pas être entrave dans ses mouvements. Si Ia liberté constitue I ‘essence de l'homme, quel est le rôle de Ia Iois : obstacle ou condition à cette liberté ? Le seul fondement légitime du droit est un vrai contrat, dans lequel Ia souveraineté appartient au peuple qui ne se débarrasse que d'une partie de sa liberté naturelle en faveur de ses chefs que sous certaines conditions.
II. Il n’y a pas de liberté sans politique
La question de Ia Iiberté renvoie aux relations que l'individu entretient avec Ia société. C'est une question morale et politique. La Iiberté disparait