"La mal" arthur rimbaud, analyse
Eléments d’introduction :
Ce sonnet est inspiré par la guerre franco-prussienne, se déroulant en juillet 1870. Dès la déclaration de la guerre, RIMBAUD regagne Paris.
Dans le Mal, le poète lance un regard critique sur l’actualité et exprime sa révolte.
Ce sonnet possède une métrique, complètement irrégulière où il peint l’horreur de la guerre.
Problématique :
Annonce du plan :Idées essentielles du texte
(Un tableau épique qui dénonce la guerre
(L’ampleur du massacre
- La duréeest exprimée par : l’anaphore « tandis que » v.1 et v.5
L’expression temporelle« tout le jour »(v.2) ainsi que l’enjambement du vers 1 à 2, mettent en valeur la durée grâce au rythme des deux vers.
- « l’infini du ciel bleu »(v.2) symbolise l’espace immense en contraste avec la couleur « rouge » v.1
- Le nombre imposant des soldats « en masse » v.6 donne un effet d’insistance, corroboré par la déconstruction des vers qui suggèrent le chao.
(L’horreur que émane de ce tableau
- La déshumanisation des soldats, qui sont assimilés à de simples pantins, est accentuée par le verbe « croulé »(v.4) qui s’emploiehabituellement pour une chose.
- De plus, le choix du terme « tas fumant »(v.6), frappe le lecteur puisqu’il s’agit d’un emploi prosaïque (≠ poétique).
- La guerre est métaphorisée et assimilée à une véritable machine destructrice, qui « broie »(v.5) et détruit.
Les hommes sont assimilés à du blé dans un moulin.
- Les machines de guerre sont personnifiées : les « crachats rouges »(v.1) sont la métaphore des balles et des boulets de canon.
- Les perceptions corroborent l’horreur de cette vision meurtrière :
Perceptions visuelles : « écarlates ou verts »(v.3), qui rappellent les uniformes rouges pour les français et verts pour les prussiens.
Perceptions auditives : dureté des sonorités en [k]