La maladresse de l’exécution française avant la révolution
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Le Parlement (Cour souveraine de justice qui siège à Paris et qui juge en dernier ressort des décisions de justice) qui s’octroie la souveraineté habituellement attelée à la personne du Roi et donc prenait une trop grande place. Le Parlement de Paris avait pour première compétence les affaires judiciaires mais se sont joints des compétences politiques, manifestant une véritable confusion du pouvoir. En effet, ce dernier ne peut plus prendre de décision sans passer par le Parlement et à l’inverse le parlement ne prend plus la peine de consulter l’avis du roi pour valider ses lois. « Le roi, sans lui, ne pouvait rien faire de légal, et lui, par ses arrêts faisait des lois obligatoires sans la participation du roi » (l.2 à 4) : petit à petit le Parlement devenait le « vrai souverain » (l.7) A vrai dire le Parlement de Paris n’avait de réels opposants puisqu’il s’est permis de supprimer tous les parlements du Royaume destituant les ministres de leurs fonctions (comme on l’a vu dans le grand I avec l’exemple de M. Berlin). « Il pouvait à son gré, par ses tournures, former les troupes à son gré » (l.6) ; alors qu’initialement les parlements ont été institués en province soit pour rapprocher la justice du justiciable soit pour donner un semblant d’autonomie aux provinces.
Le Parlement avait même pris une certaine arrogance pour parler au roi et au peuple (l.8-9). Cela se faisait entendre jusqu’au-delà des frontières, où on avait écho de cette expansion soudaine du pouvoir du Parlement grâce au moyen de l’impression (l.9-10). Il fallait faire quelque chose car bientôt ce qui était une monarchie se transformait en « anarchie » (l.11)
Alors le roi, alors Louis XV en 1770 fait rédiger un édit visant à remanier la justice et bien entendu, la Parlement s’y oppose et se révolte, alors il le roi confie la réforme du Parlement de Paris au chancelier Maupeou
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