). La marche en ville. une histoire de sens in
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La marche en ville. Une histoire de sens Rachel Thomas - 2007
Rachel Thomas est sociologue et chercheur CNRS au laboratoire Cresson UMR 1563 Ambiances architecturales et urbaines, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble / www.cresson.archi.fr
Pour citer ce document : Thomas, Rachel. La marche en ville. Une histoire de sens. L'espace géographique, 1er trimestre 2007, n°1, pp.15-26.
Pour consulter le catalogue du centre de documentation : http://doc.cresson.grenoble.archi.fr/pmb/opac_css/ Dernière mise à jour : 2007
Thomas, Rachel (2007). La marche en ville. Une histoire de sens in L’espace Géographique, n°1, 1er trimestre, pp.15-26 LA MARCHE EN VILLE. UNE HISTOIRE DE SENS WALK IN THE CITY. AN HISTORY OF SENSES
Rachel Thomas Chargée de Recherche CNRS CRESSON CNRS UMR 1563 École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble 60, avenue de Constantine – BP 2636 38036 Grenoble Cedex 2 Tel : 04.76.69.83.36
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rachel.thomas@grenoble.archi.fr
Résumé La thématique de la marche en ville a occupé une grande partie de la littérature du XIX et du début du XXième siècle. Au point qu’aujourd’hui, la figure du flâneur, décrite par Walter Benjamin, domine encore nos représentations. Pour autant, si marcher en ville requiert un art du voir dont le flâneur demeure un artiste accompli, il engage aussi le corps et les sens du piéton. Le propos de cet article est de révéler cette dimension sensorielle de la marche. Il s’appuie sur une lecture thématique des travaux récents de l’anthropologie, de la sociologie et de l’urbanisme. Tantôt décrite comme une « technique du corps », tantôt analysé comme un « acte social ordinaire », la marche reste « l’instrument de composition de la ville ». Elle est, plus encore, et c’est l’hypothèse que nous défendons, un moyen pour le piéton de s’ancrer à la