La mondialisation
La mondialisation ne signifie pas uniquement des échanges commerciaux (biens et services). Elle doit aussi inclure l'internationalisation de la production (exemple: les firmes multinationales vendent et achètent à l'étranger mais aussi répartissent leur production dans différents pays en fonction des avantages divers qu'ils leur procurent) et l'internationalisation des marchés financiers. Il y a donc interdépendance entre les marchés nationaux.
Cependant, submergées par ce phénomène, les entreprises sont forcées de suivre cette évolution si elles veulent rester compétitives. Parallèlement, la culture ne cesse de se démarquer grâce à sa diversité.
Ainsi on pourrait se demander si la culture a de l'avenir au sein de la mondialisation? Et si les cultures traditionnelles sont condamnées à disparaître?
Développement
La mondialisation favorise l’occidentalisation du monde
Depuis l’effondrement du mur de Berlin en 1989, la mondialisation des échanges et le triomphe de l’économie de marché ont favorisé la diffusion d’un modèle culturel occidental. Ainsi, on assiste à une occidentalisation du monde.
Néanmoins, cette ouverture internationale n’est pas seulement économique. Elle se traduit aussi par de vastes mouvements populaires qui renforcent les échanges cultures.
D’une part le développement des déplacements professionnels et touristiques favorise les rapprochements culturels. Les touristes exportent leur mode de vie et déstructurent les modes de vie traditionnels. D’autre part, les dirigeants, notamment dans le FMN, vont diffuser les valeurs et les normes de la culture : l’anglais pour communiquer, les valeurs libéralisme comme modèle économique (la banque mondiale) et la démocratie comme modèle politique (droits de l’homme).
Enfin, les immigrés adoptent peu à peu la culture du pays d’accueil (langue, façon de penser, fécondité…). Au bout de deux générations, l’acculturation est devenue assimilation à tel point qu’ils sont considérés