La monstruosité commentaire
CORPUS . Mary shelley frankeinstein, v hugo l'homme qui rit et ( barbey d'aurévilly, l'ensolcelée)
Ce corpus se compose de trois extraits de roman écrits en 1818 pour le premier et entre 1855 et 1870 pour les deux autres. Le premier extrait est tiré du roman gothique de Mary Shelley :Frankenstein. Écrit en 1818 il est donc un roman qui s'inspire fort des réflexions de Lumières. Le deuxième, extrait du roman L'Ensorcelée de Barbey d'Aurévilly, penseur français, et le troisième, L'Homme qui ritde Victor Hugo, sont des romansdu mouvement réaliste. Tout ces romans donnent une vision différente de la monstruosité humaine.
Pour Mary Shelley le monstre qu'a créer Frankenstein est un être bonmais qui est devenu monstrueux, par ses crimes et par sa laideur, carla société l'a rejeté. L'auteur évoque dans cet extraits deux aspects de la monstruosité. Tout d'abord la monstruosité physiqueest exprimée très explicitement « une silhouette que je ne peux trouver de mots pour décrire […] difforme dans ses proportions », « Jamais je n'ai contemplé de vision aussi horrible que sa face ».Cette description de la monstruosité vise a dégouter le lecteur pour faire ressortir et pourinsister sur la monstruosité. La deuxième définition de la monstruosité pour Mary Shelley est exprimée par leregret. En effet le monstre de Frankenstein pousse des cris horrible car il s'en veux d'avoir commis tout ces crimes. Mary Shelley donne donc deux aspects de la monstruosité : une monstruosité physiqueet morale.