La morale par provision de descartes (discours de la méthode, troisième partie)

1211 mots 5 pages
Toute la morale par provision de la troisième partie du Discours de la Méthode propose une véritable théorie de la liberté, et même, des règles pour se rendre libre. Dans les deux premières parties, il s’est proposé de mettre en doute toutes nos connaissances, afin de rebâtir tout l’édifice de la connaissance sur la certitude, et non plus sur l’habitude. Mais, doutant de tout, il doute aussi des préceptes de la morale. Il faut donc, en attendant d’avoir réussi à déterminer par l’entendement ce qu’est le bien, adopter des maximes qui vont régler nos actions.

Descartes distingue donc deux facultés : entendement et volonté. Normalement, la volonté se règle sur l’entendement, qui est la faculté d’apercevoir une vérité ou un bien. Mais tant que l’entendement n’a pas réussi à déterminer ce qu’est la vérité et ce qu’est le bien, on ne peut pas rester irrésolu en nos actions. Donc, c’est la volonté qui doit prendre un parti. Il y a un pouvoir de détermination interne de la volonté indépendamment de l’entendement.

1ere maxime : suivre les coutumes de son pays (règle de conformisme)

Pour Descartes, être libre ne consiste pas à s’opposer aux mœurs qui sont celles de nos contemporains. Le non-conformisme social est pour Descartes une attitude tout à fait superficielle. En effet, on peut adopter un comportement de façon purement extérieure, en conservant son "quant à soi". Cette attitude est d’ailleurs indispensable parce qu’on ne vit pas tout seul, et que l’opposition systématique au reste de la société nous créerait plus de tracas qu’elle ne nous rendrait libres.

Cela n’empêche pas de penser que les us et coutumes de tel ou tel pays sont complètement relatifs (voir Montaigne). Toutefois, Descartes apporte une précision en donnant un critère de discrimination entre les diverses opinions s’offrant à lui, et les diverses conduites qui en résultent : il s’agit de suivre les opinions les plus modérées parmi celles qui sont également sensées. Le bon sens joue un grand

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