Le Pain et les viennoiseries

L’histoire du pain
L’histoire du pain, c’est une grande partie de l’histoire des hommes, la plus simple peut-être, celle de leur vie quotidienne et de leur alimentation.
Alors que la nourriture la plus courante de nos ancêtres était composée de bouillies et de galettes, les hébreux découvrirent, tout à fait par hasard d’ailleurs, qu’en abandonnant un peu de pâte et en l’utilisant seulement quelques heures plus tard, on obtenait des galettes très légères, bien meilleures au gout et qui gonflaient à la cuisson. Le pain levé, plus tard appelé pain au levain, était né.
Les grec découvrent « le four »
La deuxième grande découverte fut le four, inventé cette fois par les Grecs. On avait eu coutume auparavant de cuire la pate au contact de pierres plates ou de moules d’argile ou de métal préalablement chauffés ou posés directement sur la cendre.
Le four représenta un grand progrès, mais à mesure que les villes se développèrent, les incendies devinrent la terreur des habitants et dans beaucoup d’entres elles, les autorités interdirent les fours privés. Il fallut donc créer des fours publics entretenus par le fournier où chaque famille allait faire cuire son pain.
Les grecs furent les premiers à organiser de véritables boulangeries. Ils connaissaient jusqu’à 72 sortent de pains auxquelles ils ajoutaient souvent des aromes pour en améliorer le gout. Leur réputation était si bonne qu’après avoir étendu leur empire sur la Grèce, les Romains firent venir des boulangers d’Athènes et leur offrirent une situation privilégiée.
Sous le règne d’Auguste, trente ans avant J.C, on comptait à Rome, 329 boulangeries, toutes tenues par des Grecs.
Les Romains, en conquérant la Gaule, firent construire nos premiers fours en même temps que nos premiers moulins. Mais ce n’est que vers 1230, sous le règne de Saint-Louis, que la boulangerie devint véritablement une petite industrie.
Au moyen âge, les boulangers parisiens