La musique dune vie
Andreï Makine précise que, dans ses romans, il s’intéresse à des époques " où la fatalité impose à ses personnages des choix tranchés, où tout est mis en danger, la liberté, la vie de ses proches; on joue sa vie sans avoir une minute pour réfléchir ".Nous, les orthodoxes, nous appartenons à une culture poétique, intuitive, sensitive, qui n’est pas fondée sur la communication, mais sur la communion ontologique; ce qui compte en Russie, ce n’est pas de communiquer des idées, mais de communier dans des idéaux. Là-bas, lorsqu’on écrit, c’est pour dire quelque chose de très important, quelque chose qui dépasse ce mutisme, établir une communion entre les âmes, les cœurs, les êtres. L’idéal du roman, c’est qu’on ne puisse rien en dire. Seulement y entrer, y demeurer dans la contemplation et s’en trouver transfiguré ".
Andreï Makine précise que, dans ses romans, il s’intéresse à des époques " où la fatalité impose à ses personnages des choix tranchés, où tout est mis en danger, la liberté, la vie de ses proches; on joue sa vie sans avoir une minute pour réfléchir ".
Nous, les orthodoxes, nous appartenons à une culture poétique, intuitive, sensitive, qui n’est pas fondée sur la communication, mais sur la communion ontologique; ce qui compte en Russie, ce n’est pas de communiquer des idées, mais de communier dans des idéaux. Là-bas, lorsqu’on écrit, c’est pour dire quelque chose de très important, quelque