La naissance d'une politique culturelle
La spécificité du riche passé historique de notre pays justifie d'une part la tenacité de certains hommes et femmes à perpétuer l'héritage national.
La conception de ce devoir d'intervention des autorités dans l'art et la création, émerge vers la fin du XVII.
Divers enjeux motivent ces actions : De grands mouvements artistiques poussés depuis la Renaissance Italienne ne peuvent se permettent d' être oublié.
L' art s'inscrit alors au statut de média, reflète la puissance et le prestige de la société.
François Ier est l'un des premiers souverain à structurer de façon officiel la sauvegarde de ce patrimoine culturel et à apporter son soutien aux créateurs contemporains. Influencé par le premier ministre de son père, il soutien le mécénat d'artiste, introduit en France par le Cardinal George d'Amboise.
En signant en 1537 L'ordonnance de Montpellier et de Villers-Cotterêts, François I er instaure le dépôt légal et officialise le « Français» qui devient la langue obligatoire, celle du roi. Plus aucun document ne lui échappe.
C'est aussi l'époque de la première institution d’État, le collège des lecteurs Royaux.
Par la suite, ses successeurs tel que Henri IV, augmentent les rôles de l'Etat dans l' inflluence culturelle.
En 1635, Sous le reigne de Louis XIII, le Cardinal Richelieu crée l'académie Française dont la fonction principale est de normaliser et de perfectionner la langue Française, Son but final est de concrétiser un dictionnaire.
Désigné comme le roi mécéne par excellence, Louis XIV accueille un grand nombre d' artiste à sa cour de Versailles et fait de la France une grande puissance culturelle par son soutien permanent aux arts du siècle d’or. La mise en place du système des bourses encouragent les artistes « Lauréats » des Grands prix de l'Académie