Le passage de l’enfance à l’âge adulte représente une étape décisive chez l’homme. En effet, l’adolescence est une période où nous sommes confrontés, pour une première fois, au monde extérieur. Nous commençons à prendre davantage conscience du monde qui nous entour et apprenons à choisir par nous-mêmes. Nous prenons des décisions quant à notre apparence physique, sur nos choix alimentaires, des choix sur notre formation scolaire. Et nous nous bâtissons ainsi une personnalité et apprenons à vivre dans un monde en changement continuel. Il s’agit, somme toute, de notre formation sociale, pour que l’on devienne des adultes accomplis et tolérants, avec une approche ouverte des autres individus qui composent la société. Toutefois, il y a un aspect de notre formation sociale qui n’est pas développé suffisamment, selon moi bien entendu. Il s’agit là de la grande question des croyances religieuses. Bien que la grande majorité des gens de mon entourage sont baptisés et donc de religion catholique, bien peu affirment croire en Dieu. En effet, la plupart sont agnostiques, c'est-à-dire qu’ils ne savent tout simplement pas en quoi croire, quoi penser de tout cela. Pourtant, c’est un élément primordial pour pouvoir réellement définir qui nous sommes.
Karl Marx a dit : La religion est le soupir de la créature accablée, le cœur d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit d’un temps sans esprit. Elle est l’opium du peuple¹. Karl Marx était un philosophe occidental matérialiste qui a marqué le 19e siècle par sa façon de voir le monde. Il dénonce, dans son ouvrage Critique de la philosophie du droit de Hegel, les religions et les impacts négatifs qu’elles apportent dans la vie des croyants. Or, ce commentaire suscite un profond questionnement sur la pertinence de croire en le divin. Il va s’en dire que cette approche philosophique relève tout droit de la pensée athée. Un premier questionnement survient alors : est-ce pertinent de croire en une religion, ou, sinon, de ne