La notion de li dans la pensée chinoise

5087 mots 21 pages
On doit souligner à mode d’introduction, avec Marcel Granet, deux difficultés à l’heure d’aborder l’étude de la langue chinoise :
« La langue chinoise ne paraît point organisé pour exprimer des concepts. Aux signes abstraits qui peuvent aider à spécifier les idées, elle préfère des symboles riches de suggestions pratiques ; au lieu d’une acception définie, ils possèdent une efficacité indéterminée » [1].

Donc, il faut ne pas emprunter facilement des termes d’une autre langue pour traduire termes tel que celui du jen.
« Nous dépendons, pour la lecture des textes anciens, des commentaires dont toutes les œuvres ont été dotées »[2].

Il y a donc, des interprétations correctes, des gloses, qui oscillent entre la passion de polémique et celle de la conciliation.

C’est à cause de ces deux difficultés que Marcel Granet n’a pas donné a son essaie sur la pensée chinoise la forme d’une histoire suivie des doctrines[3].

Cela serait bien de faire aussi une troisième remarque : « une doctrine chinoise doit être définie, non en tenant de déterminer les articulations d’un système dogmatique, mais en essayant de dégager une sorte de formule maîtresse ou de recette centrale ». C’est-à-dire, « aucune recette ne vaut, si elle ne paraît pas posséder tout ensemble une essence singulière et une vertu de panacée »[4].

C’est ainsi que nous pouvons déjà faire une première approche au terme du li. « Du souci constant des réciprocités équitables et du sens de la respectabilité qu’affine la pratique élégante de l’Etiquette (li), naît, quand il s’y ajoute encore des dispositions indulgentes et affectueuses, la vertu suprême, le jen, c’est-à-dire, un sentiment actif de la dignité humaine »[5]. C’est une vertu complète, dernière et totale.

D’autre côté, Marcel Granet remarque l’importance de Siun Tseu, qui a mis en avance le gouvernement par les rites. Selon Siun Tseu, pour qu’il ait société il faut que les hommes acquièrent la sagesse, « il faut qu’ils pratiquent le Yi

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