La part de théâtralité dans dogville de v
I. Dogville au sein de l'oeuvre de Von Trier.
Avec Dogville, Von Trier n'en est pas a sa première expérience cinématographique.
Parmi les plus connus, il a déja tourné de 84 à 91 la trilogie Europa (Element of Crime - Epidemic et Europa). En 1996, Breaking the Waves, en 1998, Les Idiots (Idioterne) et en 2000, Dancer in the Dark
C'est en 2003 qu'il sort Dogville, fort du succès des Idiots et de Dancer in the Dark, qui avaient reçus des récompenses et un excellent accueil du public.
Dogville s'inscrit dans une trilogie dont il est le premier opus, il sera suivi en 2005 par Manderlay.
Avec Dogville, Van Trier s'éloigne des oeuvres du "Dogme 95", bien qu'il conservera certaines de ses habitudes comme la caméra à l'épaule par exemple. Il tente, ici, une nouvelle expérience mêlant théâtre - littérature et cinéma.
Déclaration de Von trier :
(Les Cahiers du cinéma, mai 2003) :
"J'envisage Dogville comme un film fusionnel. (…) Mon défi maintenant, c'est de parvenir à une fusion entre le cinéma, le théâtre et la littérature (…) Il est essentiel que les éléments pris du théâtre et de la littérature ne se mélangent pas seulement avec les moyens d'expressions cinématographiques. Le tout doit fonctionner comme une fusion solide. (…)
J'avais plutôt un livre comme Winnie l'ourson en mémoire, quand j'ai écrit le scénario. On peut y lire par exemple, au début d'un chapitre : "Chapitre X : Où Winnie et Porcinet partent à la chasse et attrapent presque un Woozle (nouife - fouine). Des préludes pareils chatouillent l'imagination. Un de mes films préférés est Barry Lyndon qui lui aussi est divisé en chapitre."
II. Synopsis
Dans les années 30, époque de la grande dépression, la petite ville de Dogville nichée au pied des Rocheuses, mène son petit bonhomme de chemin jusqu'au jour où l'un des habitants, Tom (philosophe et porte-parole auto-proclamé) entend des coups de feu au loin.
Un peu plus tard, une