De quelque pays que nous soyons et à quelque classe sociale nous appartenons, chacun de nous a été, est ou sera un jour confronté à la pauvreté. Pourtant, malgré ou peut-être à cause du déferlement des images à la télévision et de l’afflux des informations par tous les médias actuels, ce phénomène scandaleux semble se banaliser de façon tragique et condamnable. En cette journée, je propose juste de rappeler quelques points-clés de ce problème qui nous permettront éventuellement d’en prendre conscience de façon plus nette.

•DEFINITION DE LA PAUVRETE. Si pour celui qui subit la pauvreté la situation semble malheureusement claire, pour les experts elle l’est moins. La pauvreté est définie comme une insuffisance ou un manque de ressources matérielles (nourriture, accès à l’eau potable, vêtements, logement), et des conditions de vie en général. Mais la notion de pauvreté recouvre également des ressources intangibles (accès à l’éducation, exercice d’une activité, respects des autres…).
•COMMENT MESURER LA PAUVRETE . Les pauvres, dans leur quotidien, mesurent la pauvreté, chaque jour, chaque moment. Les spécialistes utilisent des moyens sophistiqués pour doser la misère des humains. Pour ce faire, les experts du Programme des Nations Unies pour le Développement (P.N.U.D.) ont élaboré depuis 1990 l’indice de Développement Humain (IDH) qui est calculé à partir de chiffres concernant : - l’espérance de vie.- l’éducation qui inclue le taux d’alphabétisation.- les données économiques des habitants.
•FORMES DE LA PAUVRETE Les experts, installés dans leurs confortables bureaux, ont segmenté la pauvreté en plusieurs formes, alors qu’elle est tragiquement la même pour ceux qui la subissent.La pauvreté intégrée décrit la situation de pays ou de régions économiquement en retard.La pauvreté marginale correspond à la pauvreté d’une petite partie de la population au sein d’une société prospère.La pauvreté disqualifiante concerne les sociétés