La pauvreté
La gestion forestière en Afrique de l’ouest, et particulièrement au Sénégal, est marquée par une diversité de règles et de méthodes. Depuis les indépendances jusqu’à nos jours différentes politiques de gestions ont été adoptées pour la gestion des ressources naturelles. D’une gestion répressive à une gestion participative les ingénieurs intervenant dans ce domaine n’ont cessé de réfléchir sur des méthodes permettant un développement durable. Aujourd’hui, on est à une méthode de gestion participative notamment avec les plans d’aménagement participatif et intégré du PROGEDE.
Tous les massifs qui produisent du charbon au Sénégal sont aménagés avec des règles de gestion stricte. Ce système est mis sur pied afin de pouvoir canaliser la production de charbon dans le pays et d’assurer une disponibilité en combustible aux ménages.
Le PROGEDE a été un exemple très réussi dans ce processus de diversification des énergies dans le pays puisqu’il a aménagé sept massifs (Thiéwal, Saré gari, Bonconto, kandiator à kolda et missirah Kothiary, Koar et Nétéboulou à Tamba). Depuis 2005, les plans d’aménagement des massifs de saré gardi, Thiéwal, Missirah kothiary et de Nétéboulou sont mis en œuvre. Ils en sont à leurs septièmes/ huitièmes années de mise en aménagement, donc ils ont une expérience un peu avancé dans la gestion des aménagements.
Le PROGEDE2, étant inscrit dans un élan de durabilité, a jugé important d’entamer un processus d’autonomisation de ces massifs pour permettre aux populations d’assurer seules la gestion de leur massif. Aujourd’hui, ces dernières sont-elles assez impliquées dans les activités de l’aménagement pour pouvoir assurer la continuité?
C’est dans ce cadre, en collaboration avec le PROGEDE2 au niveau de sa zone sud que nous avons voulu faire une étude pour apporter des éléments de réponse à la Problématique de la pérennisation des aménagements participatifs ; quelle approche de gestion pour leur durabilité dans le massif de