la peau de chagrin
Balzac (1799 – 1850)
[Présentation auteur]
Un jeune homme dont le nom ne nous a pas encore été livré vient de perdre aux jeux. Il songe au suicide, mais décide de s’accorder une trêve. Il ère donc dans Paris, quand il rencontre une belle femme à la blanche figure. Il la regarde entrer dans un magasin d’estampes, il lui glisse une œillade, mais c’est sans succès.
Alors il continue de marcher le long des boutiques, puis l’idée lui vient de visiter les magasins d’antiquités.
C’est l’occasion pour le narrateur de découvrir cet océan de meubles et d’inventions. Mais doit on considérer cette pause dans le récit comme une simple promenade a partir de laquelle nous visitons nous aussi ces lieux chargés d’histoire ? Ou bien doit on considérer qu’elle est révélatrice de l’état de confusion dans lequel se trouve le jeune homme qu’on appelle encore : « inconnu » « le novice ».
I ) Un arrêt dans l’intrigue
La description est en focalisation interne « il devait voir » ; « au premier coup d’œil les magasins lui offraient » nous avons donc l’impression de voir la scène à travers les yeux du jeune homme : Tout est mêlé ce qui est souvent le cas dans les boutiques de l’antiquité le règne animal : crocodile, singes, cobras, les époques de l’histoire se mélangent : république moyen âge de même sacré et profane sont reliés : « le tourne broche sur un ostensoir » On a la sensation d’aller comme le personnage, à la recherche de l’objet rare pour acquérir quelque singularité en notre convenance : Choix entre les armes, la vaisselle, (assiettes, tasses, salières…) les objets décoratifs,(vase de sèvre, tableau au pastel) de plus les références culturelles apportées par le narrateur ( voir Vase de Mme Jacotot et Mme Dubarry peinte au pastel par La Tour) Ces références jouent un peu comme la voie d’un guide qui permettrait au lecteur de s’intéresser aux diverses pièces de cet ensemble hétéroclite mais ne nous y trompons