La_perception_
Introduction :
La perception peut faire l’objet d’approches diverses selon qu’on l’envisage dans :
1. Sa valeur de vérité.
2. Sa fonction adaptative.
3. Ses mécanismes psychologiques.
4. Sa signification existentielle.
Aucune notion, peut-être, n’a une dimension aussi protéiforme. Aucune notion, peut-être, n’engage autant de questionnement :
1. Qu’est-ce que le réel ?
2. Qu’est-ce que le beau ?
3. Qu’est-ce que juger ?
Prenons trois exemples d‘approches différentes :
Dans une philosophie de la connaissance, elle est définie comme rapport d’un sujet à un objet.
Envisagée comme fonction commune à l’ensemble des vivants, elle est étudiée par la biologie à travers les relations entre l’organisme et son milieu. Dans ce cas, on s’interroge sur la façon dont une somme d’excitations nerveuses (stimuli) peut, par un système de codage et de décodage, transmettre un contenu d’informations (message) à l’ensemble de l’organisme.
Au XXeme siècle, c’est au contraire à partir du vécu originaire que la phénoménologie cherche à ressaisir la perception en l’insérant dans une réflexion sur le corps et sa situation dans le monde.
La question de la perception : Le donné.
Pour autant, au-delà de ces approches différentes, l’étude philosophique de la percpetion peut s’organiser autour d’une question centrale : « Qu’est-ce qui nous est donné au juste dans la perception ? »
S’agit-il d’un contenu sensoriel, d’un signal auquel l’organisme répond d’un réflexe, d’un message qui nécessite une interprétation intellectuelle ?
La question du donné dans la perception pose donc la question du déterminant et donc de la liberté du sujet qui perçoit : Elle pose, surtout, la question de l’indépendance de celui qui perçoit par rapport à ce qui est perçu.
La perception est-elle accès à l’existence réelle des objets, ou cette situation corporelle par laquelle les choses manifestent leur présence ? Ce donné est-il un ensemble d’éléments, et, pour être