La peste, l'épilogue
Il y a une très nette opposition entre le bruit de la foule et le silence du narrateur. D’une part la vision d’une foule en liesse et d’autre part la solitude du personnage.
Celle de Rieux tout au long de sa lutte.
Cette solitude lui permet néanmoins de méditer.
C’est la fin de la peste, Tarrou étant la dernière victime.
La réouverture des portes annonce la libération, la joie est présente partout dans la ville.
Rieux annonce qu’il est l’auteur de cette chronique. Il retourne chez le vieil asthmatique. De là il tire les leçons de ce qu’il vient de vivre, qui permet le titre de l’œuvre : La peste.
La scène se déroule à l’écart, le soir, moment de recueillement. Rieux apparaît à l’écart à cause de son deuil mais aussi parce qu’il préfère se livrer à ses pensées. Le texte soouligne cette situation.
L’utilisation de « il », « docteur Rieux » ou « Rieux » l’oppose à « la ville », « la foule ». Le personnage fait figure de penseur, de sage, mais aussi la figure de l’écrivain qu’incarne Rieux à ce moment là. Pour autant, sa position de distance est dénuée de condescendance, de mépris.
En effet, le médecin veut comprendre ses semblables et ne s’exclue pas de leur communauté.
On a l’impression que l’élévation de joie fait écho à l’élévation physique et morale de Rieux.
La réflexion du personnage est donc une méditation ; le médecin analyse la portée de l’expérience vécue par la ville.
Le ton du texte est différent que précédemment. L’écriture est plus amples, les longues phrases correspondent à une période (= très longue phrase construite, style oratoire). « Au milieu (…) choses à mépriser » : traduction de l’élan du personnage à témoigner pour