La peste
Questions :
1) Dérivez Oran en proie, dans les premiers chapitres à la progression de la peste (par le compte des rats, le compte des morts, la décision politique…).
2) Evoquez les caprices de la mort par trois épisodes : le théâtre, l’enfant, le vieil asthmatique.
3) Etudiez Tarrou, en particulier dans ses débats sur Dieu, le monde et l’homme avec Rieux.
1) Oran est une ville de la côte algérienne. Cette ville « tourne le dos à la mer ». Pendant les années 1940, lorsque la peste progresse dans la ville, la ville est « fermée ». Plus personne n’y entre, et plus personne n’en sort. Cette décision politique de fermer la ville a été annoncée aux habitants, et surtout, aux étrangers de la ville. Les oranais sont séparés de nombreux proches : ces manques vont devenir des obstacles pendant les années de peste. Oran paraît être une petite ville dans laquelle les habitants sont très proches : ils vont combattre ensemble le fléau.
Au printemps, la peste arrive : elle commence par tuer des milliers de rats, rats qui s’entassent dans les rues. Oran engage des habitants qui ont pour objectif de débarrasser la ville de ses rats qui empestent. Chaque jour, le compte de rats augmente, mais rapidement, c’est au tour des hommes de mourir de la peste. Oran étant « fermée », la peste ne pourra s’échapper de la ville avant longtemps.
2) A Oran, les occupations sont les mêmes chaque jour, chaque soir : a cinéma, les films ne changent pas ; au théâtre, les représentations ne changent pas non plus. Lors d’une des représentations, l’un des acteurs succombe sur scène, devant le public. Cette mort est difficile à voir : les spectateurs sortent tous de la salle, sauf Tarrou et Rieux.
L’enfant de M. Othon, le juge, finit aussi par être atteint du fléau. Rieux et les autres médecins tentent l’impossible pour le sauver. Castel confie à Rieux le premier sérum, enfin