La phrase complexe
Pour comprendre la phrase complexe lire articles sur coordination, juxtaposition, subordination et phrase puis tous les articles sur les subordonnées (blablabla).
I - De la phrase simple à la phrase complexe.
La simple ne consiste qu’en une seule proposition, mais la complexe en plusieurs, 3 modes d’enchainement : juxtaposition, coordination, subordination (et insertion). Doit y avoir dans une proposition un verbe et un sujet simple. Proposition indépendante ou rectrice (régissante), subordonnée.
Juxtaposition : éléments posés les uns à côté des autres ( coordination zéro), s’applique aussi à d’autres syntagmes (éléments syntaxiques) que les propositions.
Coordination : lie des syntagmes de même fonction, dans les cas multiples, on ne coordonne que les 2 derniers éléments (il est chiant, malpoli, lourd et fatigant), sinon, c’est un procédé stylistique (il est chiant et malpoli et lourd et fatigant là la phrase est polysyndète, mais il peut y avoir des phrases asyndètes, sans lien/coordonant). On a des adverbes conjonctifs ou de liaison.
Subordination : relation d’une proposition non autonome à une principale, lien de dépendance syntaxique, rapport asymétrique entre une principale ou rectrice et une subordonnée. Celles-ci sont généralement par des termes marquant leur dépendance à la principale (conjonction de subordination, pronoms ou adverbes relatifs ou interrogatifs) mais y en a sans terme introducteur (j’entends [dormir les étudiants] ou [Vous aurez beau dormir,] je continuerai… ou encore [Dormissiez-vous] je continuerais…)
Insertion : quand une proposition, nettement détachée par des marques prosodiques (au niveau du rythme, de la tonalité, des accents) et graphiques, est placée à l’intérieur ou à la fin d’une autre proposition qui équivaut syntaxiquement à une complétive COD de son verbe. Y incise (quand, leur demanda-t-il, cesserez-vous…?) et incidente (les étudiants – je le vois bien – dorment).
Ex : [la cour de Malesherbes a