La politique chez les anciens
PB : La liberté est-elle subordonnée à la morale ? La politique doit-elle faire naître le bonheur ? Le bonheur et la morale sont-elles affaire de politique ?
-dans Politique Aristote lie la politique, affaire d’une cité, au bonheur
-dans Le Prince Machiavel sépare politique/bonheur, il décrit la pol dans les faits
Politique : ensemble des activités visant à l’organisation de la vie commune des hommes
Néanmoins, cette définition ne détermine pas la nature ni les limites de la politique :
-> vivre ensemble : ? Davantage économique (prod et redistribution des richesses ?)
-> relations : ne serait-ce pas davantage un domaine social ?
La politique est encadrée par la loi /incarnée par l’Etat
Politique : Etat
Société : lien social
Economie : impôts
Ces trois notions sont liées et dépendent l’une de l’autre
-> le droit conditionne/permet la liberté
Des lors, plusieurs questions
Le pouvoir politique doit-il encadrer l’économie ? :
-Oui, socialisme- Etat-providence
-Non, libéralisme-Etat-veilleur de nuit 1) Liberté et justice sociale
Il faut distinguer la liberté et l’égalité fonctionnelle de la liberté et de l’égalité réelle (en droit et dans les faits)
2) Morale et politique
La politique devrait, en droit, être subordonnée à la morale, mais il n’y a pas une morale mais des morales, peut-on d’ailleurs imposer quoi que ce soit à des individus libres ?
Chez les anciens, la morale sert notre bien être. L’idée selon laquelle l’Etat devrait s’occuper de notre bonheur est certes séduisante mais encore une fois, l’on se heurte à la question de la liberté.
3) Droit positif et droit naturel
La justice, telle que l’on l’entend est celle du droit positif, elle peut-être morale, immorale ou amorale- elle n’est pas forcément juste- elle est légale, c’est-à-dire qu’elle est subordonnée à la loi.
La justice du droit naturel est morale, et par conséquent légitime
I La conception aristotienne