La politique de l'enfant unique
Lorsque Mao Zedong arrive au pouvoir en 1949, il encourage la natalité car "il faut des bras pour produire" et une population nombreuse contribue à l’émergence d’une nation puissante et énergique. Jusqu’alors la croissance démographique de la Chine était assez lente du fait d’un taux de mortalité élevé.
C’est à partir du début des années 50 que la population chinoise va considérablement augmenter, passant de 450 millions d’habitants à 900 millions au milieu des années 70, soit doubler en l’espace de 25 ans. Cette augmentation incontrôlée de la population va inquiéter les autorités du pays qui chercheront très vite à étouffer la bombe démographique et les conséquences néfastes que cela aurait sur la modernisation du pays. Une série de mesures de contrôle va alors être mise en place pour aboutir à la politique de l’enfant unique, initiée par Deng Xiaoping en 1979.
En quoi cela consiste-t-il ?
Comme son nom l’indique, la politique de l’enfant unique n’autorise qu’un seul enfant par couple. Si cette mesure est relativement bien accueillie dans les villes, elle est très difficile à mettre en œuvre dans les campagnes où la force masculine est nécessaire. Dès 1984, le gouvernement chinois va assouplir quelque peu sa politique de contrôle des naissances. C’est pourquoi, il est par exemple possible aujourd’hui, dans les campagnes, d'avoir un deuxième enfant si le premier est une fille. Même chose pour les parents dont le premier enfant présente un handicap physique ou mental.
Il faut savoir que les restrictions relatives aux naissances ne touchent officiellement que l’ethnie majoritaire Han qui représente plus de 90% de la population de Chine. Les minorités ne sont pas concernées. Les femmes mariées à un étranger n’y sont pas soumises non plus.
Enfin, depuis 1997, les couples citadins composés eux-mêmes d’enfants uniques sont autorisés à avoir une deuxième progéniture.
Officiellement, si un couple conçoit un deuxième enfant qui n’est pas