la politique maritime algérienne aprés la libéralisation du commerce extérieur
0
Mercredi 30 mai à 10:35
Pour beaucoup d’historiens et de spécialistes du commerce maritime, depuis l’antiquité, le port a, de tout temps, été perçu et considéré comme une ouverture sur le monde extérieur et un poumon économique de pays à fort potentiel d’échanges commerciaux et civilisationels avec le monde extérieur.
Paradoxalement, l’Algérie, de par sa position géographique stratégique, avec plus de 1 200 kilomètres de côte sur la Méditerranée et de l’explosion extraordinaire de sa population et de ses besoins en échanges commerciaux extérieurs(en moyenne 50 milliards de dollars pour les seules importations, durant du moins le dernier quinquennat) ainsi que de ces capacités financières appréciables, s’est contenue dans les limites des infrastctures portuaires, désuètes et obsolètes, héritées de l’ère coloniale durant les années trente.
Excepté la réalisation des ports pétroliers à l’instar de Béthioua, Skikda et Djendjen, destinés à l’exportation des hydrocarbures, les retards accumulés dans la réalisation de nouvelles infrastructures portuaires de transit des marchandises, engendre des déséconomies préjudiciables à la collectivité nationale.
Ainsi, selon Amar Ghoul, ex-ministre des Travaux publics, les ports commerciaux subissent une forte pression. Pour faire face à la situation, les pouvoirs publics ont initié un programme de mise à niveau des infrastructures. Par ailleurs, selon une récente étude du réseau Anima portant sur le développement des infrastructures portuaires en Méditerranée, l’Algérie cumule les mauvais points, se situant bien loin après le Maroc, la Tunisie et l’Égypte.
Pour certains experts : “Plus que les coûts du transport maritime, la faiblesse de la logistique et la lenteur des procédures administratives, constituent un sérieux frein au développement des opérations de commerce extérieur en Algérie. Tant au plan des