La population étrangere résident en france
Une personne vivant en France fait partie de la population immigrée si elle est née à l’étranger avec une nationalité étrangère. Elle peut avoir gardé sa nationalité d’origine ou être devenue française. De son côté, la notion d’étranger est définie par la seule nationalité : une personne résidant en France fait partie de la population étrangère si elle a déclaré ne pas avoir la nationalité française. Cette personne peut être entrée en France comme telle et avoir gardé sa nationalité ou être née en France de parents étrangers. La population étrangère est donc plus variable dans le temps que la population immigrée. Car sa définition renvoie à une situation juridique qui peut être changée.
Selon les dispositions prévues par la législation, un étranger peut obtenir la nationalité française. Il devient alors Français par acquisition et n’est plus compté dans la population étrangère. En revanche, selon ces définitions, il est compté dans la population immigrée toute sa vie. Les enfants nés en France de parents immigrés, c’est-à-dire la deuxième génération et les suivantes issues de la première implantation, ne font pas partie de la population immigrée. Le recensement de la population permet de rattacher ces enfants au phénomène migratoire, quand ils habitent chez leurs parents. Quand ce n’est pas le cas, ces jeunes Français, nés de parents immigrés ne peuvent être reliés à leur milieu d’origine. L’examen de la population immigrée à travers le recensement ne permet donc pas d’approcher totalement les effets de discrimination liés à l’origine, la persistance ou le développement d’attitudes communautaires, les effets d’appartenance culturelle.
L'immigration qualifie l'entrée, dans un pays, de personnes étrangères qui y viennent pour y séjourner et y travailler.
L'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) considère plus précisément comme immigré « une personne née étrangère à l'étranger