La poésie
La pléiade : Les auteurs comme Dorat, Du Bellay, Peletier, Baïf et Belleau se réunissent autour d’un seul projet : la création d’une grande poésie française. Le groupe fait de Du Bellay son porte-parole avec un ouvrage majeur « Défense et illustration de la langue française », ouvrage dans lequel il défend :
-la nécessité absolue d’enrichir le style et le vocabulaire de la langue française
-l’obligation pour le poète de concilier l’inspiration et le travail
-La nécessité de règles précises pour la versification
-Le retour aux formes antiques, satire, élégie, épitre
-Parmi les formes récentes seules le sonnet est jugé digne d’être conservé
Ronsard va donner au groupe qu’il dirige le nom de pléiade en souvenir de la constellation céleste formé par le géant Atlas.
La poésie au XVIème siècle est riche en poèmes qui se nourrissent des réflexions et des querelles religieuses.
Ex : Ronsard « Hymnes » : forte porté morale et religieuse
Ex : Agrippa d’Aubigné « Les Tragiques » va consacrer sa vie à la défense des causes protestantes.
On découvre une œuvre polémique multipliant les tableaux sur les horreurs de la guerre civil et accumulant les malédictions où les visions prophétiques sur les châtiments réservés par dieu au catholique.
Pour la pléiade, la poésie est faite pour l’oreille, elle est souvent chantée en accompagnement d’instrument de musique. Ainsi le vers est défini dans « Défense… » Comme « une bien amoureuse musique tombant en parfaite accord ».
Le sonnet adopté par Pétrarque dans son recueil « Canzonière » dans lequel le sonnet représente l’immense majorité des poèmes. La célébration de l’or et de sa rayonnante beauté, puis les plaintes élégiaques après sa mort constituent le thème principal de son œuvre. Le sonnet est introduit en France par Marot et adopté par la Pléiade comme la forme poétique par excellence. b. La poésie au XVIIème siècle
Deux mouvements : baroque et