La princesse de clèves - étude générale de l'oeuvre
La Princesse de Clèves est un roman publié anonymement par Madame de La Fayette en 1678. Le roman se situe au croisement de plusieurs courants de pensées :
- le mouvement précieux ;
- les moralistes ;
- la sensibilité janséniste
Univers précieux : * Au XVIIe siècle, l’aristocratie féodale française subit une centralisation du pouvoir de plus en plus affirmée. Cette élite cultivée se réunit dans des « salons », c’est-à-dire le plus souvent dans des « ruelles », autour du lit où la maitresse des lieux reçoit ses amis pour y parler de la mode, des sentiments, des beaux-arts et pour s’y admettre à divers jeux lettrés. * Codificationla conversation a ses lois, les sentiments aussi * « Carte de Tendre »
Univers moraliste : * Lafayette y puis l’intense défiance qui caractérise son œuvre. * Elle partage avec ses auteurs une vision désillusionnée de l’homme et une méfiance constante envers les apparences.
La cour : * La cour est le royaume de l’apparence : il s’agit désormais de « paraître ». * Les bals et les tournois jouent un rôle essentiel dans la transformation de la cour en théâtre. * La « magnificence » sert de décor à la « galanterie »
Récit principal :
1ère partie * Narration de « l’évènement perturbateur » * Description de la cour et tous ses éléments * Mme de Chartres tente d’éloigner sa fille du Duc mais meurt au printemps 1559.
2ème partie * La princesse découvre les souffrances de l’amour (fuite + histoire de Mme Tournon) * M. De Nemours, toujours fou amoureux d’elle, vole un de ces portraits sous ses yeux. * Elle comprend de plus en plus la force de son amour grâce à la lettre.
3ème partie * Complicité heureuse entre les deux qui rédigent la fausse lettre fuite à Coulommiers * Désemparée, la princesse avoue tout à son mari sans nommer le duc
4ème partie * La princesse s’isole de plus en plus de la cour ce qui attise, sans le