La prohibition de la torture en droit international
Au sortir de la seconde guerre mondiale, sous l'égide de la charte des Nations Unies, le blason des droits fondamentaux de l'Homme est redoré; ces derniers longtemps méprisés par des États commettant les pires horreurs. La déclaration universelle des droits fondamentaux illustre cette lutte contre le barbarisme en faisant ressortir l'importance de l’individu, contraignant ainsi l'État à respecter une série d'obligations internationales. D'essence conventionnelle, l'application internationale des droits de l'homme se heurte à une reconnaissance partielle voire nulle dans certains Etats ou même les plus démocratiques bafouent souvent cette notion. En effet, même si les différents châtiments ont longtemps été considérés comme l'apanage des régimes totalitaires, cette pratique barbare ancestrale a somme toute connu une progression tout au long du XX siècle. Au sortir de la guerre froide, puis face à la montée inquiétante du terrorisme, puis enfin les récents scandales dans les prisons de Guantanomo Bay et d'Abou Ghraib, la notion de « torture » est apparue au cœur des analyses visant l'encadrement du sujet international, au point de devenir une branche importante voire incontournable du droit international. Cependant, La torture n'est pas un phénomène nouveau, ni le dilemme pour les Etats, qui doivent trouver un "équilibre" entre les droits de l'homme et la sécurité nationale dans la lutte contre la terreur. La torture peut se définir comme « l’acte par lequel