Commentaire de texte de m. villey, extrait de son ouvrage « le droit et les droits de l’homme »
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Commentaire de texte de M. Villey, extrait de son ouvrage « Le droit et les droits de l’homme » Le document en l’espèce est un extrait de l’ouvrage « Le droit et les droits de l’homme », paru dans les années 1980 et signé de la plume de Michel Villey. Ce dernier était un philosophe français et un historien du droit. L’auteur est attentif au fonctionnement concret du droit. L’ouvrage a été écrit dans un contexte contemporain où les droits de l’homme ont connus une codification à l’échelle internationale, suite à la deuxième guerre mondiale. Les droits de l’homme se définissent comme une morale officielle commune à la quasi-totalité des Etats. Le thème central de ce texte est une rhétorique sur les droits de l’homme qui est nuancé d’une pointe d’ironie, accentuée d’une provocation de la part de l’auteur. L’auteur affirme que « le programme des Déclarations est contradictoire ». Pourquoi donc ? Ce qu’essaie de dégager l’auteur, c’est que la politique contemporaine est axée sur l’usage des droits de l’homme. Il faut savoir que les droits de l’homme sont un concept selon lequel tout être humain possède des droits universels qui puisent leur source dans les Déclarations. Les droits de l’homme ont traversés les époques, ayant pour origine la Perse antique, avant l’avènement du code d’Hammurabi de Babylone, à l’événement marquant de la Magna Carta, à l’apport chrétien, de la naissance de l’Habeas Corpus, aux penseurs du siècle des Lumières tels que Rousseau et Montesquieu, au schéma de John Locke sur l’homme comme étant titulaire de droits individuels, au Bill of Rights écrit par George Mason, qu’a ainsi émergé la Déclaration des droits de l’homme de 1789 qui a eu un impact universel, et dont sera fortement inspiré la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. La contradiction provient selon l’auteur de la mixité de droits d’inspiration hétérogène, l’un étant en contradiction avec l’autre, ce qui porte à confusion. Cela est du pour l’essentiel à la