La prospérité française et ses limites années 20
LE BILAN DE LA GUERRE
LE COÛT MATERIEL ET HUMAIN :
Perte de l’équivalent de l’enrichissement des onze années précédent 1914
Zones les plus touchées : Nord + est : 3 millions d’hectares de terres agricoles inutilisables
1914 : créditrice à 45 milliards de francs / 1919 : débitrice de 32 milliards de francs
Entre 1914 et 1921 : baisse de 45 % de la production industrielle
Disparition d’un actif sur 10 ; naissance de classes creuses
LA CRISE DES FINANCES PUBLIQUES :
Dettes aux EU, pas de retour des emprunts russes, peu de réparations versées par l’All
Financement de la reconstruction et de la croissance : épargne, ms déjà bcp utilisé pendant la G
LA CRISE MONETAIRE ET LE FRANC POINCARE :
Cours du dollar : 11 francs en 1919 ; 5 francs en 1914
Déficits publics, hausse des prix (sauf 1921-22 déflation)
Franc = monnaie fragile, mise en péril par : - Les banques anglo-saxonnes font baisser le franc pour obliger la France à évacuer la Ruhr et à accepter le plan Dawes
Stabilisation du franc par Poincaré
LES MANIFESTATIONS DE LA PROSPERITE
UNE INDUSTRIE DYNAMIQUE :
• modernisation industrielle : - Reconstruction active (retrouve en 1923 son niveau de 1913) production multipliée par 2,5 en 10 ans - Modernisation de l’appareil productif national - Rythme de croissance les plus élevés ds nvx secteurs pilotes : électricité, aluminium, automobile, chimie. - Nouvelles techniques de production (chaînes de montages notamment)
• renforcement du grand capitalisme français : - Effort d’investissement (1/5ème du revenu national annuel) - Centralisation accrue du capital : stratégies de concentration financière et économique dans les entreprises (ex : alu : Péchiney + Ugine ; automobile : Peugeot + Renault + Citroën ; chimie : Saint-Gobain + Kuhlmann). Profits élevés →60 à 70% d’autofinancement - 1930 : ¼ du stock mondial d’or
UNE SOCIETE TRANSFORMEE PAR LA GUERRE :
Camaraderie :