Récemment, le livre "Mes Chères Etudes" de Laura D. sorti en 2008 a défrayé la chronique en révélant une nouvelle forme de prostitution impliquant les étudiants qui représentent l'avenir de notre pays. Les français ont été choqués de découvrir le risque encouru par leurs enfants, futurs décideurs de la nation. Comment autant de jeunes en arrivent-ils à vendre leur corps pour financer leurs études et sortir de la précarité ? Quelles solutions peuvent y remédier ?

La prostitution appelée "le plus vieux métier du monde" consiste à échanger des relations sexuelles contre une rémunération. Le terme de "rémunération" peut être pris au sens large : il peut s'agir argent mais également objets à valeur marchande ou même services.
En France, la prostitution est autorisée (à l'exception des mineurs et des personnes vulnérables comme les femmes enceintes ou les handicapés), mais le racolage et le proxénétisme y sont interdits. Le principe juridique sur lequel repose le droit en matière de prostitution est celui du droit de disposer de son corps : cette liberté va jusqu'à l'utilisation de son propre corps à des fins lucratives, principe qui fait exception à celui de l'indisponibilité du corps humain, c'est-à-dire l'interdiction de vendre son sang, un organe, etc. exception faite des cheveux.
Aussi, le droit de se prostituer est acquis parce que le droit d'entretenir des relations sexuelles relèvent strictement du droit au respect de la vie privée. La prostitution n'est donc pas en soi un délit. Cependant, le droit de se prostituer a des limites, le racolage et le proxénétisme par exemple sont punis par la loi. Depuis son apparition, la prositution est sujette à de nombreux débats et enjeux, tout d'abord moraux mais également sanitaires, économiques, religieux ou politiques. D'après L'ONU, la prostitution mondiale générerait un chiffre d’affaires annuel compris entre 5 milliards et 7 milliards de dollars (entre 5,4 et 7,6 milliards d’euros). Une prostituée procurerait