La Prostitution
L’Historique
La prostitution, activité consistant à pratiquer des relations sexuelles contre rémunération, n’est vraiment pas nouvelle. On aime l’appeler : Le plus vieux métier du monde.
Les premières prostituées étaient des prêtresses d’Ishtar, déesse Babylonienne de la fertilité, qui de par leur stérilité, ne peuvent pas remplir leurs obligations d’épouse (procréer). Elles servent alors la déesse en se considérant comme : « Épouse de tous ».
Plus tard, en Grèce, c’est le politicien Solon que l’on retrouve au cœur de l’action. En effet, il est le premier à rassembler les « Vente et achat de corps » dans des établissements privés. Ce sont les premières maisons closes.
Mais la prostitution a toujours une portée religieuse, en effet, le temple d’Aphrodite de Corinthe comptait plus de 1000 prostituées parmi elle des esclaves affranchies offrant leur corps comme distraction culturelle et sexuelle aux aristocrates.
A la même époque, à Rome, le maitre possède tous les droits sur ses esclaves. Il peut donc pratiquer une activité sexuelle sur lui ou elle librement et légalement.
Les maisons closes se développent et sont maintenant repérables grâce à une ou plusieurs bougies allumées sur la façade de celles-ci. On voit aussi l’arrivée de paiements échangés contre des rapports sexuels.
La prostitution prend forme.
Elle reste plus ou moins la même jusqu’à la période moderne ou la forte influence de l’église et l’air du temps exigent l’abolition de la prostitution.
À la veille de la Révolution française, on évalue à 30 000 les simples prostituées de Paris et à 10 000 les prostituées de luxe ; à Londres, elles seraient 50 000, ce qui est une preuve de l’échec des mesures de répression.
Aujourd’hui les prostituées vendent leur corps pour survivre, elle peut être occasionnelle (pour arrondir les fins de mois) ou plus régulière. Elles peuvent également être suivies et exploitées par des personnes mal intentionnées on parle alors de proxénétisme.
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