La prostitutionle plus vieux métier du monde ne risque pas de disparaître, et notamment au maroc, où le fléau a gagné du terrain ces dernières années, même si la loi interdisant la prostitution est toujours en vigueur,
Le plus vieux métier du monde ne risque pas de disparaître, et notamment au Maroc, où le fléau a gagné du terrain ces dernières années, même si la loi interdisant la prostitution est toujours en vigueur, sans compter le facteur religieux. Véritable business lucratif, au XXIe siècle, vendre son corps est devenu une voie facile et rapide pour s’enrichir.
Malgré des peines d’emprisonnement allant de deux à dix ans et des amendes variant entre 5 000 DH et un million de dirhams, le marché de la prostitution attire toujours autant. « La prostitution est pratiquée partout au Maroc. Nouveauté : elle a changé de forme. La précarité et la pauvreté constituent toujours la cause principale, mais les choses ont évolué ces dernières années avec une société de consommation qui crée de plus en plus de frustrations » explique le sociologue Jamal Khalil.
Qu’elle soit de luxe (parfois 10 000 DH la passe) ou bon marché, la prostitution n’épargne aucune ville du royaume chérifien. Ainsi à Casablanca, les passes se font souvent à 100 DH. « Nous avons toutes des enfants. On doit payer 300 DH pour la propriétaire, 300 DH pour la personne qui nous garde les enfants. Il faut nourrir ces enfants, leur acheter des vêtements, les envoyer à l’école… Vous comprenez pourquoi je vends mon corps à 100 DH la passe » avoue une prostituée quadragénaire du nom de Najiba.
Une prostitution qui ne touche pas seulement toutes les régions ou encore tous les âges, mais aussi tous les sexes. Ainsi, les hommes sont aussi concernés, avec une présence confirmée de travestis au Maroc, qui s’adonnent à cette pratique rémunératoire.