La préciosité
Les marques de la préciosité au cours de temps, dès son début jusqu’aux salons précieux du XVIIe siècle.
La tradition précieuse sorte des troubadours du XIIe siècle, on peut dire que la préciosité naît de la courtoisie et de la poésie lyrique du Sud. Quant à la forme d’amour, les trouvères du Nord présentent le culte de la femme adorée et idéalisée selon les principes de fin’amor. Outre cela, la poésie des troubadours du Sud connaît l’amour virtus, l’amour comme une affection favorisant l’amélioration de l’homme. L’amour exprimé dans la poésie du XIIe – XIIIe siècle est une émotion disciplinée, liée à l’idéalisation de la femme. Parmi les auteurs de cette époque se distingue au premier rang Thibaut de Champagne – dans son œuvre, la préciosité est naturelle et pas influencée des conventions adoptées. Le XIVe-XVe siècle est une période marquée par la guerre de cent ans (1337-1453) et par la grande peste (1348-49), la dynamique culturelle se ralenti et la poésie se change. Elle tend à la perfection formelle, les poètes créent les poèmes à la forme fixe d’après les règles fermes. Dans ce temps, l'œuvre de Charles d’Orléans représente les dernières expressions de la courtoisie, son œuvre est plein des allégories précieuses. Aussi que dans les salons précieux, les auteurs de la Renaissance veulent se différer et se distinguer comme une élite culturelle. La Renaissance renoue avec la courtoisie en ouvrant le débat sur la condition féminine (Antoine Heroët, La Parfaite Amie 1542; Bertrand de La Borderie, L’Amie de Cour, 1541). Rappelons que les Précieuses revendiquent l’égalité des droits des femmes et sont contre le mariage voyant dans cela la servitude des femmes. Entre 1530 et 1550, le centre de la culture et de la préciosité est Lyon. Même que 100 années plus tard, le monde des lettres se réuni dans les salons, notamment celui de Madame de Perron ou de Luise