La préface des fables
L’étude des arguments avancés par Jean de La Fontaine et destinés à la défense du genre.
La thèse du fabuliste passe par un récit imagé pour diffuser un message = argumentation indirecte = persuader
- La Fontaine s’appui sur les fables du Grec Esope et du latin Phèdre et poursuit la tradition du récit imagé; il renouvèle ses fables ( nouveau P39 ) grâce à la versification et à la morale énoncée le plus souvent de façon explicite. La Fontaine donne une saveur à la fable, grâce à l’ajout d’un récit, d’un dialogue, de situations cocasses ou tragiques.
- La Fontaine compare les fables à une source alimentaire qu’il faudrait donner aux nourrissons ( éducatifs ). Les fables développent l’intellectuel de l’enfant « on se forme le jugement » et « elle donne encore d’autres connaissances » ; les fables ont aussi une vertu morale car elles permettent à l’enfant de faire la différence entre le bien et le mal.
- Les fables permettent à l’enfant d’améliorer sa connaissance du monde et sa propre connaissance. « Puisque nous sommes l’abrégé de ce qu’il y a de bon et de mauvais dans les créatures irraisonnable. »
- La Fontaine reprend l’argument de ses détracteurs en utilisant « badinerie ». La Fontaine prétend que la première impression que l’on a des fables ne doit pas nous dissimulé leurs qualités éducatives et intellectuelles.
- La fable est un divertissement auquel on prend plaisir et qui diffuse un enseignement sans ennui grâce à une mise en scène d’une morale imagée, non seulement la fable amène le lecteur à une réflexion, mais en plus elle facilite l’apprentissage des vertus.
- La Fontaine vante le plaisir du récit ( Cf : « le pouvoir des fables »