La pudeur
Selon Freud, l’éducation permet de contrôler les pulsions qui proviennent du refoulement des interdits (interdits de la société, parentaux, …). L’éducation va permettre de se former, se construire, de se gérer soit même afin d’avoir un équilibre psychologique.
L’éducation est différente selon les cultures, la religion, les rapports sociaux, l’âge, le sexe. Tout ceci influe sur les réactions de la personne et en particulier de l’infirmier face aux premiers soins où nous sommes notamment confrontés à la nudité.
La notion de pudeur est éducative. Les limites spatiales, comportementales et sociales acceptables de la nudité étant déterminées par un apprentissage culturel.
L’éducation et l’apprentissage sont des dimensions essentielles qui vont permettre aux soignants de faire face à la nudité pour installer un climat de confiance afin d’exécuter les soins adaptés. L’expérience d’un soignant, ici l’infirmier, va permettre de pratiquer les soins simplement sans réfléchir sur les significations cachées de la nudité.
Les attitudes pudiques et les comportements que l’on peut avoir vis-à-vis de la nudité dépendent de notre culture, de notre société dans laquelle on se trouve et donc de l’éducation reçue. IL est ici mis en évidence qu’il faut rapporter cette notion du « nu » dans le contexte du soins et de l’apprentissage des premiers soins (toilettes).Il est important de ne pas être équivoque dans la pratique du soins et de garder en tête le but recherché dans le soin. Il faut rassurer le patient sur l’intention donné à l’acte et sur la finalité sans introduire d’équivoque. Aussi, les relations humaines mises en jeu face à un patient nu dépassent une distance humaine et on entre dans l’intimité du patient, c’est pourquoi il importe de fixer un cadre et de se rappeler le contexte dans lequel le soin est fait afin de garantir une bonne prise en charge du patient en évitant toute ambigüité et gêne dans la relation.
Bien qu’il y est acteurs durant