La querelle des anciens et des modernes

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Un moment déterminant

La querelle des Anciens et des Modernes.
Cette ancienne question, la querelle des Anciens et des
Modernes, débattue avec une extraordinaire passion, a occupé les meilleurs esprits français et européens du XVIIe et du XVIIIe siècles.

Boileau, tête de file des « Classiques »

Elle oppose deux courants en France:
 Les Classiques menés par Boileau, soutiennent une conception très particulière de la création littéraire, comme simple imitation des auteurs de l’Antiquité ; cette thèse est fondée sur l’idée que les Grecs et les Romains ont atteint une fois pour toute la perfection artistique.
 Les Modernes, représentés par Charles Perrault qui soutiennent le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, affirment au contraire que les auteurs de l’Antiquité ne sont pas indépassables et qu’il faut innover.
Sous l’apparent débat se cachent des enjeux de pouvoir autour de Louis XIV, qui règne de
1643 à 1715. La querelle française est le fait d’hommes qui ont les yeux rivés sur leur roi ; ils font ou feront partie des différentes académies, comme l’Académie française mises en place par l’Etat royal. Au cœur de leur âpre débat, il s’agit aussi de louer le roi.
Perrault déclenche les hostilités le 27 janvier 1687, lorsqu’il présente à l’Académie Française son poème Le siècle de Louis le Grand, dans lequel il faisait l’éloge de l’époque de Louis XIV comme idéale, tout en remettant en cause la fonction du modèle de l’Antiquité.
Cette lecture provoque une protestation immédiate de Boileau. La polémique enfle autour de deux modèles esthétiques opposés : le principe de l’imitation orienté vers l’Antiquité comme idéal de beauté absolue et d’autre part, le principe du génie de l’imagination qui puise son inspiration en lui-même.
Quelques années plus tard, il n’y a toujours pas de victoire nette de l’une des deux parties et la querelle s’est en quelque sorte épuisée.
Charles Perrault, chef de file des « Modernes ».

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