La reconnaissance des compétences : diplômes, certifications, vae
La nécessité de détenir un diplôme pour entrer dans la vie active apparait aujourd’hui en France, relever de l’évidence. Tout concourt à prouver qu’on ne peut accéder à l’emploi puis envisager de faire carrière sans posséder le moindre diplôme délivré dans le cadre de la formation initiale. Mais au vu de la transformation de l’économie de la société, et des différents textes du gouvernement et des branches professionnelles, il apparait que seuls les diplômes à vocation professionnel explicite seraient en mesure de conduire efficacement à l’emploi et de répondre aux besoins de l’économie. Ainsi, depuis les années 1980, la concurrence faite aux diplômes de l’Éducation nationale par les nouveaux dispositifs et les nouvelles normes de certification professionnelle modifie profondément le paysage de la formation professionnelle. De nouveaux rapports se dessinent ainsi entre éducation, formation, emploi et salaire.
Dans une logique d’égalité des chances et de droit à la formation professionnel pour tous, et bien évidemment d’évolution économique, il apparait que les diplômes obtenus par la formation initiale sont insuffisants pour assurer aux individus une employabilité et sécurité de parcours. C’est à ce titre que la formation continue, et plus précisément la formation tout au long de la vie développe des voies d’accès alternatives à ces certifications professionnelles. La mise en équivalence du travail (expérience) et de la formation est une idée qui apparait dès 1985, avec la mise en place de la VAP (validation des acquis professionnels) par la loi du 23 aout 1985, permettant de reprendre des études après au moins deux années d’interruption, avec la possibilité de s’inscrire à un niveau supérieur à celui auquel les diplômes obtenus donnent normalement accès. Ce dispositif est complété dix sept ans plus tard par la Validation des acquis de l’expérience (VAE), dispositif mis en place par la loi de