LA RELIGION DANS GARGANTUA Rabelais est-il non croyant ? C’est ce que pensent certains lecteurs de Gargantua car ce dernier fait une critique et propose une autre façon d’aborder la religion. C'est ce que nous allons voir dans cette fiche-résumé. 1) La critique : a- Les théologiens : En premier lieu, François Rabelais critique la Sorbonne, car cette faculté de théologie tient à conserver des privilèges obtenus par le passé. Ils veulent également conserver une indépendance, au point de pratiquer la censure. Les membres de la Sorbonne s’opposaient aux idées humanistes et à toutes les nouvelles réformes de la religion. Toute idée qui ne leur convenait pas était considérée comme hérétique. L’image que l’on se fait des théologiens Thubal Holoferne et Jobelin Bridé est loin d’être positive : en effet, ils donnent l’impression d’ « abrutir » leurs élèves. Dans le chapitre 15 : Gargantua n’est pas éduqué correctement. Le premier paragraphe de la page 145 illustre parfaitement que l’éducation de Gargantua n’est pas convenable : « Alors, son père put voir que, sans aucun doute, il étudiait très bien et y consacrait tout son temps ; malgré tout, il ne progressait en rien et, pire encore, il en devenait fou, niais, tout rêveur et radoteur ». En d’autre thermes, Rabelais affirme que le clergé est ignorant et possède des lacunes intellectuelles. b- Les moines : Il reproche aux moines les récitations de prières mécaniques, il leur reproche aussi leur hypocrisie, leur paresse et leur ignorance. Les moines de l’abbaye de Seuilly sont lâches, en effet, lorsque les hommes de Picrochole s’attaque à l’Abbaye, ils se réfugient pour tenir une réunion (dans le chapitre 27 à la page 223). Les moines arrivent après la guerre, quand Frère Jean a fini de combattre (chapitre 27 page 229). C'est une façon de ne pas affonter la guerre, ils sont lâches. Rabelais montre la stupidité des moines dans l’emploi d’expressions latines qui n’ont aucun sens et qui sont censés