La rencontre du gavroche de kotorosk
1. Yochka est présenté, au début de cet extrait dans son cadre quotidien : une pièce aménagée, dans un milieu urbain désorganisé, dans laquelle s’entassent des enfants perdus que Yochka, à 15 ans, protège et nourrit. (« une pièce de quatre mètres sur cinq aménagée entre les deux piliers d’une bretelle.
», l. 1 à 2). Il se montre responsable (« Il leur tendit la main puis, en hôte attentif… », l. 5) et négocie son intervention (« Il discuta un assez long moment avec le cameraman pour finir de mettre au point les termes du contrat, et les deux cent cinquante dollars d’acompte changèrent de poche »,
l. 8 à 10).
Lors de l’expédition nocturne Yochka se montre courageux (« le gamin qui bondissait de trou d’obus en trou d’obus, qui profitait du moindre creux pour se mettre à l’abri, qui rampait lorsqu’il se savait à découvert... », l. 19 à 21), il montre ses compétences et son expérience des lieux (« Yochka leur assigna une place derrière une meurtrière et leur montra le chemin qu’il allait emprunter », l. 16 et
17 « Il leur adressa un signe lorsqu’il eut atteint son objectif, une casemate chavirée entourée de barbelés », l. 21 et 22).
La présentation de l’adolescent et sa conduite produisent l’empathie du lecteur qui admire son adresse, son courage et craint pour sa vie.
2. Le butin rapporté par Yochka (« un assortiment de boîtes de conserve cabossées, haricots verts, ravioli, boeuf en daube, sardines à la tomate, thon en miettes... ») est misérable au regard des risques qu’il encourt.
u Les conditions du travail du héros (document 1)
1. Exemple de réponse possible :
– Il n’y a rien de pire qu’un conflit qui s’éternise parce que, sur le plan humain, les pertes augmentent avec la longueur du conflit, la population civile est particulièrement touchée. Les activités nécessaires à la société et à son avenir sont suspendues ou perturbées : scolarisation des enfants, accès aux universités,