la représentation malgache de la participation
La représentation malgache de la participation est fondée sur le concept de l’entente et de l’union. « Dans la société traditionnelle malgache, l’individu est lié solidairement avec les autres » G Navoine, « Ethno et proverbes » p93,
- les malgaches sont quotidiennement en interaction en effet, les travaux qui nécessite le concours de la communauté sont souvent exécutés ensemble. Œuvrer en commun est devenu une nécessité, un concept confirmé par le proverbe « Ny tao-trano tsy efan’ny irery » c'est-à-dire « la construction d’une maison n’est pas à la portée d’une seule personne », elle nécessite la participation de la communauté ; « olon-drery tsy mahazaka bao » c'est-à-dire « un seul individu ne peut soulever une chaise à porteur ». Témoins de cette union et de cette solidarité « firaisankina no hery » c'est-à-dire « Travailler ensemble est la force », sont la construction des murailles clôturant une propriété ou un village, des fosses de sécurité qui entoure le village, la construction des digues de protection des rizières qui sont encore visibles de nos jours. Le manque de relation affecte également la vie personnelle de l’individu malagasy parce que c’est par l ‘union que l’homme peut vaincre les forces hostiles à son essor. Par exemple des proverbes expliquent que quand on est nombreux à passer une rivière, on n’est plus la proie des caïmans, ce dernier constituant un danger imminent et mortel peut être vaincu quand on travaille ensemble ; « Ny mita be tsy lanin’ny mamba », pareillement « Ny akanga maro tsy vakin’amboho». - Un autre aspect de l’union et de l’entente se montre sur la nécessité de la concertation et du dialogue, la prise d’une décision pour l’atteinte d’un but ou d’un objectif précis ne peut être effective qu’après un débat ou un échange de vue entre les concernés. Ainsi justifié le proverbe « Ny hevitry ny maro