La revolution culturelle chinoise
La grande révolution culturelle prolétarienne(en chinois: 无产阶级文化大革命,pinyin: wúchǎn jiējí wénhuà dàgémìng), plus couramment la grande révolution culturelle(文化大革命 wénhuà dàgémìng), ou simplement la révolution culturelle (文革 wéngé), représente l'un des événements marquants de l'histoire chinoise, dont le retentissement international est considérable.
En 1966, Mao décide de lancer la révolution culturelle afin de revenir au pouvoir en s'appuyant sur la jeunesse du pays. Le dirigeant souhaite purger le Parti communiste chinois (PCC) de ses éléments « révisionnistes » et limiter les pouvoirs de la bureaucratie. Les « gardes rouges », groupes de jeunes Chinois inspirés par les principes du Petit Livre rouge, deviennent le bras actif de cette révolution culturelle. Ils remettent en cause toute hiérarchie, notamment la hiérarchie du PCC alors en poste.
Les intellectuels, de même que les cadres du Parti, sont publiquement humiliés, les mandarins et les élites bafouées, les valeurs culturelles chinoises traditionnelles et certaines valeurs occidentales sont dénoncées au nom de la lutte contre les « quatre vieilleries ». Le volet « culturel » de cette révolution tient en particulier à éradiquer les valeurs traditionnelles. C'est ainsi que des milliers de sculptures et de temples (bouddhistes pour la plupart) sont détruits. L'expression politique s'est libérée par le canal des « dazibao », affiches placardées par lesquelles s'expriment les jeunes révoltés. La période de chaos qui s'ensuit, mène la Chine au bord de la guerre civile, avant que la situation soit peu à peu reprise en main par Zhou Enlai.
Cette agitation permet à Mao de reprendre le contrôle de l'État et du Parti communiste.
La Révolution culturelle est responsable de la mort de centaines de milliers de