La rupture des fiançailles est une faute
Au regard de ces texte, la liberté du mariage est fondamentale et doit faire l'objet d'une forte protection. Dès lors, les restrictions quant au mariage sont extrémement réduites et la jurisprudence considère que les fiançailles ne sont pas un engagement contractuel de se marier. Ce principe est posé par la jurisprudence puisque dans un arrêt Bouvier de 1838, une femme demandait à son conjoint qui avait rompu les fiançailles, le versement de dommages et intérêts. Mais la cour de Cassation l'a débouté de sa demande, considérant que « toute promesse de mariage est nulle en soi comme portant atteinte à la liberté du mariage ». Les fiançailles ne sont dons pas un contrat et dès lors il est impossible d'engager la responsabilité contractuelle de celui qui a rompu les fiançailles. Cependant, la cour de cassation énonce, dans ce même arrêt que dans