La référence cléricale
III. La référence clericale concile= assemblée des différents prélats réunit en un temps et lieu donné pour discuter des affaires de l'Église.
En 1545, sont réunis à Trente, un concile qui se réunit. Il se tient en urgence face à la montée de nouvelles églises (protestantes).
En réaction les églises de Rome réunit à Trente un nombre de prélats pour prendre des décisions en réaction de la création de nouvelles églises qui menacent la primauté de l'église de Rome.
Ce concile se tient entre 1545 et 1563.
A l'issue de ce temps de prise de décision, le temps est à l'action.
A. L'exemplarité clericale
Lecture quotidienne de la Bible et de la Tradition.
Le reproche fait est que peu à peu on avait oublier l'essence même de la source de la religion. On va préconiser d'une lecture du bréviaire qui découpe l'année liturgique en méditations.
L'objectif aussi est de faire en sorte que ce clergé ait une culture commune. La difficulté en France est qu'il règne un climat de gallicanisme et donc on a un clergé qui doit composer vis-à-vis d'un souverain qui ne veut pas des décrets du concile de Trente.
L'une des 1ères décisions préconisées par les prélats conciliaires est d'instaurer dans chaque diocèse un séminaire qui sera chargé de la formation des futurs prêtres. Ces séminaires vont être installé vers la moitié du 18e.
EX: le séminaire de Clermont est fondé en 1656.
Ces séminaires agissent comme des moules, c-a-d qu'ils imposent une image, un idéal. Du point de vue des fidèles, ils attendaient que les curés accordent les sacrements. Les transformations de la société vont amener des évolutions comme dans la question du célibat. On reproche aussi aux évêques de se porter sur la boisson.
Les séminaires prônent l'image d'un bon prêtre, réservé et instruit. On va de plus en plus insister sur la fidélité à sa vocation.
Il faut que les prêtres respectent la science: ils doivent posséder des connaissances