La République par Platon Fiche de Lecture
Objet : Définition de la justice
Thèse : Pour que la justice soit en harmonie dans la cité, il faut que la cité comporte trois vertus. Mais la justice dans la cité vient aussi de l’âme l’individu lui même. Les vertus et la cité et celle de l’âme seront liées entre elles afin d’avoir une cité parfaite.
Arguments :
1. Pour avoir une justice dans la cité il faut qu’elle soit sage, courageuse et modérée [428a]. La cité sera sage et prudente dans ses délibérations. C’est avec le savoir que les hommes délibèreront cette sagesse [428b] qui appartiendra aux gardiens qui seront à la tête de la cité. La cité sera courageuse d’elle même en assurant une préservation du jugement [429d]. Ce sera une vertu des guerriers qui auront étés éduqués avec la mentalité de la patrie. La cité sera modérée, de fait qu’il y ait un accord entre l’élément meilleur et le moins bon. Afin de décider qui doit commander dans la cité. Ce sera une cité ou ceux qui dirigent et ceux qui sont dirigés ont la même opinion concernant ceux qui doivent diriger [413e]. Dans tout cela, la justice sera à la fois une condition et un complément de ces trois vertus. La justice en elle même, consiste à s’occuper des ses tâches propres et à ne pas se disperser dans des tâches diverses [433b]. L’injustice pourra apparaître dans la cité quand on ne remplira pas sa propre fonction.
2. La justice est présente dans l’individu lui même. Dans l’âme d’un individu comme dans la cité, il y a trois principes qui font qu’un individu fonctionnera dans la cité. En premier, il y a celui par lequel l’âme raisonne, appelé le principe rationnel de l’âme. Le principe dépourvu de raison est celui par lequel elle aime. Et le principe désirant est celui qui accompagne un ensemble de satisfactions et plaisirs [439e]. Cette séparation de l’âme fait surface quand il y a une lutte et que les désirs se livrent entre eux et avec la raison. À ce moment la, les éléments du rationnel, du cœur et du désirant