La résistance en belgique durant la seconde guerre mondial
La Belgique, qui avait déjà participé à la 1e guerre mondiale, avait mit en place des réseaux de résistants. Par exemple, le service Clarence, crée par Walthère Dewé, est le réseau de renseignements le plus efficace du Front Ouest. La résistance belge se manifeste sous 3 formes : militaire, civil et caritative.
Tout d’abord, la résistance militaire vise à aider l’effort de guerre par le sabotage, le renseignement et le meurtre de soldats allemands. Parmi les saboteurs, on nommera le plus connu : le Groupe G (originaire de l’université de Bruxelles). Ils sabotaient les liaisons téléphoniques, la production industrielle, les récoltes et les lignes de transports allemands. Les résistants mettaient également en place des centres de communications clandestins, à partir desquels ils pouvaient contacter d’autres groupes et Londres. Les renseignements provenant de Londres ont été d’une grande aide pour les Alliés. L’armée secrète dirigeait la résistance militaire.
Ensuite, la résistance civile cherchent à former l’opinion publique grâce à la presse clandestine ou à la diffusion de tract. Comme, le novembre 1943, lors de la sortie du faux Soir. Le faux Soir fut un faux numéro du journal Le Soir publié par le Front de l'Indépendance, une organisation de la résistance belge. Utilisant contre l'occupant nazi l'humour et la dérision, le faux Soir fut, outre un acte de résistance qui coûta la vie à certains de ses acteurs.
Ce genre d’action traduit le refus de la domination allemande. Elle s’exprime sous la forme de contre-propagande hostile à l’occupant ainsi que des graffitis et des affiches déchirées. La résistance forge l’opinion du peuple avec la presse. Elle est composée de